Crédit photo : Anick Bastin - Bords du Lez - à l'aube
Cueillir l'aube
Cueillir l’aube parce que c’est le moment
Parce que c’est juste maintenant
Pas parce qu’on a rien de d’autre à faire
Rien de mieux ou de plus important
L’aube n’attend pas
Pour la saisir il faut s’en faire une priorité
tout arrêter et capter l’aube parce qu’elle est unique
Parce que c’est le réveil est là
Au moment de la journée où tout commence
Cette lumière-là nous rappelle que tout est possible
Que tout est là,
Que le soleil peut rallumer tous nos matins
Nous montrant comme ça peut être intense et léger
Fort et brillant, subtil et insolent
Oui l’aube c’est brillant, extatique
Quand l’aube est là, elle nous offre
Tous les horizons à portée de mains
On ne la capte ni par hasard,
Ni quand les autres le décident pour nous
Ce temps-là ne nous est pas donné
Il faut le prendre, absolument
En prieur,
En intériorité
En priorité.
A.B.
Comment vivre l'instant présent?
C’est là tout de suite! Là maintenant vous sentez en me lisant? Sentez-vous l’unique?
Et comme il vient déjà de passer celui-là... Et comme déjà on s’y accrochait parce qu’on y avait accordé un peu d’attention...
Et déjà vous portez de nouveau votre attention sur celui-ci, celui qui est là, et c’est bien. Respirez, fermez les yeux. Non ne les fermez pas vous lisez, c’est vrai.
Pour rester là il y a certaines conditions, celles qui ne nous faut pas oublier et qu’il faut en même temps lâcher.
Un peu complexe parfois cette histoire du lâcher. Chaque chose en son temps, je vous invite à accueillir autant la complexité que l'évidence...
C’est ça, arrêtez de penser plus loin que ce qui est écrit, c’est exactement ce que vous faites là maintenant.
Félicitez-vous, vous y êtes.
Petite histoire de lâcher prise
Deux moines, se rendant en pèlerinage, rencontrent un jour une jeune femme sur leur chemin. Assise au bord d’une rivière, elle retient ses larmes en regardant le rivage. Elle leur explique qu'elle doit traverser le cours d'eau pour retrouver ses enfants mais qu'elle ne sait pas nager et supplie les deux moines de l’aider.
Le moine le plus jeune lui tourne le dos, car il est interdit aux membres de son ordre de toucher une femme. Sans un mot, le plus âgé la prend sur son dos et la fait traverser. Une fois de l’autre côté, il la dépose et poursuit son voyage.
Le jeune moine se met à le réprimander pour avoir enfreint ses vœux. Les reproches continuent tout le reste de la journée. Le soir encore, il continue sans relâche de le questionner sur son acte jusqu'à ce que le moine le plus âgé lui réponde : « Je l’ai transportée sur mon dos de l’autre côté de la rivière, voilà tout. Mais toi, tu la portes encore. »
Vivre sans pourquoi
Alexandre Jollien témoigne dans cette interview d'une forme de simplicité du réel. Il nous rappelle comment éviter le jugement et la comparaison. Comment revenir à une version plus simple de notre réalité et éviter un processus mental toxique.
Pour aller plus loin
🎧 ÉCOUTER - Xavier Rudd - Follow the sun
📖 LIRE - Ekhart Tollé - Le pouvoir de l'instant présent
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