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Nos liens invisibles


des papillons lumineux dans le coeur


Ou ceux qui nous accompagnent en silence...


Comme chaque année, je pars quelques semaines en vacances, je me retire.

Et cette fois, une sensation nouvelle m'accompagne: la sensation précise de ne pas être seule seule, ni vraiment séparée.


Comme Saint Exupéry j'ai appris que l'essentiel est invisible pour les yeux: que lorsqu'on s'est apprivoisés, on est plus jamais pareil. Une relation peut bouleverser. Et certaines choses et certaines personnes acquièrent un sens tout particulier à nos yeux et à notre cœur. Elles peuvent nous accompagner en silence, même absentes.


« Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire. » Le petit Prince


La présence des absents... Les indiens Yanomami ont une façon particulière de dire "je t'aime" ils disent : Y a pihi irakema. Cela signifie "J'ai été contaminé par ton être, une partie de toi y vit et y grandit"


Et c'est bien là mon propos du jour: quelles traces, quelles empreintes logeons-nous au fond de notre être?

Est-ce que je me sens accompagné.e? Entouré.e d'amour ou au contraire rongé.e par une ancienne relation? Voyons...


Le fait de se retirer du quotidien, que ce soit en partant en vacances, en cessant son activité professionnelle ou en s'extrayant d'une ou plusieurs relations ramène à soi. Et dans ces moments, nous avons une formidable occasion d'être attentif à ce qui se joue à l'intérieur de nous.

S'observer libre et serein, tracassé ou tranquille, brisé, en reconstruction : s'observer.

Et sans juger, mener ce travail d'enquête qui nous amène au fond de soi.

S'enquérir de soi, se demander des nouvelles et se chérir.


"L'observation, dans toutes ses dimensions, de notre comportement tel qu'il se révèle d'instant en instant, devient l'action indispensable à notre transformation, comme à celle de la société" Krishnamurti


C'est tout ce que je souhaite à ceux à qui je dis au revoir ou à bientôt. Et, forte de cette réalisation que nous ne sommes pas séparés, tout mon cœur vous accompagne.


Je remercie ceux avec qui j'ai travaillé cette année et j'admire et respecte chacun qui avance sur le chemin vers soi.

Avec simplicité et humilité je continue à vos côtés. Parfois activement, parfois discrètement, peut-être même dans l'invisible.


Et enfin, j'ai très envie de citer Aristote qui a ces mots magnifiques sur le chemin que nous faisons vers nous-mêmes : "Tu connaîtras la justesse de ton chemin à ce qu'il t'aura rendu heureux."

Pour tous ceux qui doutent, qui cherchent et qui parfois sont submergés par l'agilité d'un mental qui s'emballe... Revenez à vous, à cette boussole intérieure, elle vous dira de sa petite voix. Elle vous dira.



À lire

"Tu es, donc je suis" Satish Kumar


À écouter



Dreams

(traduction de la chanson)


Une fois de plus j'ai atterri sur mes pieds

Oh la lutte... Sache que je suis mort à chaque battement de coeur dans mon sommeil

Pousser ces oiseaux qui n'ont jamais volé

Alors, qui sommes-nous, qui étais-tu pour me dire que je ne l'avais pas fait ?


Maintenant j'ai des rêves qui me parlent de mon âme

D'ailes enchaînées et d'os brisés où les plumes tombaient comme de la neige

Un million d'étoiles comme des yeux injectés de sang regardent mes pieds

Alors qui es-tu pour me blâmer quand je ne veux pas dormir ?


Laissez-les voler...

Laissez-les s'envoler

Même si je suis fatigué

Je devrais les écarter au fur et à mesure

Pourrait-cela jamais changer?

J'ai vécu trop de vies pour penser que tout sera autrement

Et je suis petit, ces déserts sont trop larges pour que je marche

Mais qui sommes-nous, qui suis-je pour dire que je ne peux même pas essayer ?


Je suis allongé..

Fatigué, haletant sur le sol

Je me rends compte que j'ai construit ces murs moi-même juste pour pouvoir les voir s'effondrer

Un merci silencieux aux oiseaux dans le ciel

Alors que je m'appuie sur l'idée que c'est moi qui les ai laissés


Laissez-les voler

Laissez-les s'envoler

Ne vous fatiguez plus

Plus jamais










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